Những khó khăn trong kỹ năng diễn đạt nói tiếng pháp của sinh viên cử nhân thực hành trường đại học thương mại - Pdf 31

UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOI
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE LANGUES ÉTRANGÈRES
DÉPARTEMENT DES ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES

BÙI THỊ QUỲNH TRANG

DIFFICULTÉS EN EXPRESSSION ORALE
DES ÉTUDIANTS DE LICENCE PROFESSIONNELLE
À L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE

NHỮNG KHÓ KHĂN TRONG KỸ NĂNG DIỄN ĐẠT NÓI
TIẾNG PHÁP CỦA SINH VIÊN CỬ NHÂN THỰC HÀNH
TRƯỜNG ĐẠI HỌC THƯƠNG MẠI

MÉMOIRE DE MASTER
DIDACTIQUE
60 14 10

Hanoi 10/2009


UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOI
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE LANGUES ÉTRANGÈRES
DÉPARTEMENT DES ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES

BÙI THỊ QUỲNH TRANG

DIFFICULTÉS EN EXPRESSSION ORALE
DES ÉTUDIANTS DE LICENCE PROFESSIONNELLE
À L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE


1.2.1. Définition de l’expression orale .................................................................................... 9
1.2.2 Composantes de l’expression orale ............................................................................... 9
1.2.2.1 Le fond .......................................................................................................................... 9
1.2.2.2 La forme ........................................................................................................................ 9
1.2.3 Types d’activités d’expression orale .......................................................................... 10
1.2.3.1 Dialogues ..................................................................................................................... 10
1.2.3.2 Jeux de rôle et simulation ............................................................................................ 10
1.2.3.3 Jeux de langage ........................................................................................................... 11
1.2.3.4 Expression personnelle ................................................................................................ 11
1.2.4 Enseignement de l’expression orale dans des méthodes / approches pédagogiques .. 11


v

1.2.4.1 Dans la méthode traditionnelle .................................................................................. 12
1.2.4.2 Dans la méthode directe ............................................................................................ 12
1.2.4.3 Dans la méthode audio-oral ...................................................................................... 13
1.2.4.4 La méthode SGAV ...................................................................................................... 14
1.2.4.5 Approche communicative ........................................................................................... 15
1.2.4.5.1 Notion des interactions verbales ............................................................................ 18
1.2.4.5.2 Communication réelle ............................................................................................. 19
1.3 Enseignement interactif des langues étrangères .......................................................... 20
1.3.1 Qu’est– ce l’enseignement interactif des langues étrangères? .................................... 20
1.3.2 Travail en groupe interactif ......................................................................................... 21
CHAPITRE II : ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS AUX ÉTUDIANTS DE
LICENCE PROFESSIONNELLE À L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE ... 26
2.1 Présentation générale du système de la formation de licence professionnelle à
l’École supérieure de Commerce ......................................................................................... 26
2.2 Enseignement du français pour les étudiants de licence professionnelle ................... 29
2.2.1 Objectifs de l’enseignement du français pour les étudiants de licence

Annexe 1 .................................................................................................................................... I
Annexe 2 .............................................................................................................................. VIII
Annexe 3 ............................................................................................................................... XII


vii

ABRÉVIATIONS
BD

bande dessinée

CC

compétence de communication

CD

compétence discursive

CL

compétence linguistique

CR

compétence référentielle

CS


QCM

question à choix multiples

SGAV

structuro – globale audio – visuelle


1

INTRODUCTION
L’expression orale est une des quatre compétences importantes à acquérir dans
l’apprentissage d’une langue étrangère. En particulier, pour les étudiants de la Licence
professionnelle à l’École supérieure de Commerce, cette compétence occupe une grande place
dans le programme d’études : Elle leur permet de réussir dans l’entretien de passage en
troisième année, une des conditions pour devenir l’étudiant de l’Université du Sud Toulon Var
– un des partenaires de l’ESC, et leur permet une bonne soutenance orale du rapport de stage à
la fin du cursus devant un jury français. L’EO est donc indispensable dans la communication
verbale chez nos étudiants et développer l’EO est une nécessité, même une priorité à laquelle
les enseignants s’intéressent beaucoup. Cela est conforme aux caractéristiques de l’approche
communicative, le plus récemment apparue, qui est centrée sur l’apprenant et axée sur ses
besoins.
Étant enseignante de français à l’École supérieure de Commerce, nous travaillons
directement avec ces étudiants et nous avons remarqué que pour un bon nombre des étudiants,
l’EO pose pourtant des problèmes. Il semble donc que les étudiants ont beaucoup de
difficultés en EO : les pauvretés lexicale et grammaticale, le manque de maîtrise
phonologique, la peur de s’exposer face au public, etc. Et nous avons tellement envie
d’améliorer leur compétence de l’expression orale
Les raisons mentionnées ci-dessus nous poussent à mener une recherche, dans le cadre

le dernier chapitre.


3

CHAPITRE 1
CADRE THÉORIQUE DE LA RECHERCHE
1.1 Notion de la compétence de communication (CC)
Comme notre travail porte sur des difficultés de l’expression orale qui est l’acquisition
de la compétence de communication orale, nous voudrions présenter tout d’abord dans ce
mémoire la notion de la compétence de communication.
Nous savons que le but le plus important de l'enseignement d'une langue étrangère est
de permettre aux apprenants de communiquer avec des personnes issues de milieux
linguistiques et culturels différents dans un monde de plus en plus multiculturel. Autrement
dit, le premier but de l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère est d’acquérir la
compétence de communication. Alors, qu’est – ce la compétence de communication?
C’est la capacité d’un locuteur de produire et d’interpréter des énoncés adéquats à une
situation donnée conformément aux contextes sociaux du pays. Cela signifie que pour
communiquer, la maîtrise du système de la langue ne suffit pas car il faut connaître aussi, et
surtout, les règles de son emploi. La compétence de communication repose sur la combinaison
de plusieurs compétences partielles qui varient selon les didacticiens.


4

* D’après Dell Hymes (1972), cité par Bérard (1991:17), il définit cette compétence
comme étant l’ensemble constitué de la connaissance des normes grammaticales (compétence
linguistique) et de la maîtrise de leurs normes d’emploi (règles d’usage). Autrement dit, pour
communiquer, il ne suffit pas de connaître la langue, le système linguistique: il faut également
s’en servir en fonction du contexte social. Donc, ce n’est pas parce qu’on possède une

utiliser) des modèles phonétiques, lexicaux, grammaticaux et textuels du système de la langue.
- La composante discursive (CD): la connaissance et l’appropriation des différentes
types de discours et de leur organisation en fonction des paramètres de la situation de
communication dans laquelle ils sont produits et interprétés.
- La composante référentielle (CR): la connaissance des domaines d’expérience et des
objets du monde et de leurs relations.
- La composante socioculturelle: la connaissance et l’appropriation des règles sociales
et des normes d’interaction entre les individus et les institutions, la connaissance de l’histoire
culturelle et des relations entre les objets sociaux.
Sophie Moirand ajoute encore une autre compétence dans sa définition. Elle reconnaît
par ailleurs que la compétence stratégique ne se réalise qu'au moment de l'actualisation des
autres compétences à travers les phénomènes de compensation qui relèvent de « stratégies
individuelles de communication ».
CC = CL+ CD + CR + CS + CST
1.1.1 Compétence linguistique
C’est la compétence de base. Elle consiste à pouvoir formuler et interpréter des phrases
grammaticalement correctes et composées de mots pris dans leur sens habituel. Elle exige, à la
réalisation des actes de parole, la maîtrise de la compréhension et expression orales et écrites,
en fonction de la connaissance des éléments lexicaux, des règles de morphologie, de syntaxe,
de grammaire sémantique et de phonologie nécessaires pour pouvoir les pratiquer.
La compétence lexicale. C’est la connaissance du vocabulaire et la capacité de
l’utiliser. Cette compétence se compose d’éléments lexicaux (des formules stéréotypées; des
locutions figées, des structures figées, des mots isolés) et d’éléments grammaticaux (des
articles, des pronoms, des prépositions,etc).


6

La compétence grammaticale. C’est la connaissance des ressources grammaticales de
la langue et la capacité de les utiliser : la morphologie (la structure interne des mots) et la

+ d’enchaînement « naturel »
+ de cause/conséquence
- la capacité de gérer et de structurer le discours en termes
+ d’organisation thématique
+ de cohérence et de cohésion
+ d’organisation logique
+ de style et de registre
+ d’efficacité rhétorique
+ de principe coopératif
Dans notre mémoire, nous présentons le principe de coopération et les maximes
conversationnelles de Grice (1975)1. Selon Grice, tout échange conversationnel entre
un locuteur et un destinataire suppose un minimum d'entente, un minimum d'effort
coopératif. L'échange entre les deux participants ne suit pas n'importe quelle voie, il
implique le respect de règles communes. Grice (1975) soutient que les participants
engagés dans un échange sont censés observer un principe de coopération. Ce
principe enjoint les participants à ce que leur contribution, au moment de l'échange,
soit conforme à la direction et au but exigés par cet échange. Grice précise ce principe
par quatre catégories de maximes dites “conversationnelles”:
Maximes de quantité 1. Que votre contribution soit aussi informative
que nécessaire.
2. Que votre contribution ne soit pas plus
informative que nécessaire.
Maximes de qualité : 1. Ne dites pas ce que vous croyez être faux.
2. Ne dites pas les choses pour lesquelles vous
manquez de preuves.

1

Martine Bracops, Introduction à la pragmatique: les théories fondatrices: actes de langage, pragmatique
cognitive, pragmatique intégrée, 2005:77. Document téléchargé sur

langue maternelle) plutôt que de renoncer à communiquer. Il s’agit de: reformulation,


9

substitution par un terme générique, un synonyme ou un pronom, description ou définition,
gestes ou mimiques, appel à l’aide de l’autre, etc.
* Toutes les composantes sont importantes et elles sont en rapport étroit les unes avec
les autres. Une composante ne peut pas se développer en isolation: «[...] when an increase
occurs in one area, that component interacts with other components to produce a
corresponding increase in overall communicative competence» (Savignon, 2002 : 8).
1.2 Généralité sur l’expression orale
1.2.1 Définition de l’expression orale
Selon Christine Tagliante (2001) « l’expression orale est l’acquisition de la
compétence de communication orale ». C’est aussi une possession d’un exemple de savoir et
de savoir-faire : linguistique (lexical, morphosyntaxique, phonologique), socioculturel,
discursif (au niveau des types de discours, de l’articulation des phrases et de l’organisation des
idées) et stratégiques qui constitue la compétence de communication.
1.2.2 Composantes de l’expression orale
L’expression orale se compose du fond (ce que l’on dit )et de la forme (la façon de le
dire).
1.2.2.1 Le fond
Le fond ou le contenu est constitué:
- des idées (des informations à transmettre, des opinions personnelles, des sentiments
exprimés, etc.)
- des illustrations orales concrétisent les idées.
- de la structure (c’est la façon dont on organise la présentation de ses idées)
- du langage. Il se forme de la correction linguistique et de l’adéquation socioculturelle de ce que l’on dit.

1.2.2.2 La forme

activité plus complexe: la simulation. Cette activité exige un travail de préparation et
d’organisation plus important. En se lançant dans ce jeu, l’apprenant peut développer


11

l’imagination. La simulation a des règles contraignantes, qui obligent les participants à se
mettre dans la peau des personnages. Le jeu se rapprochera de la réalité.

1.2.3.3 Jeux de langage
Ce type d’exercice a pour objectif de faire parler l’apprenant dans des situations de
communication, de réemployer de façon correcte et spontanée des structures antérieurement
étudiées et manipulées. Le jeu de téléphone, la boîte magique, les jeux à partir d’un livre...
sont des jeux de langage. En participant à ces jeux, l’apprenant peut se rappeler des structures
qu’il a apprises précédemment.

1.2.3.4 Expression personnelle
Avec l’expression personnelle, l’apprenant exprime en toute sincérité ses idées, ses
sentiments, ses opinions, ses centres d’intérêt... dans le vécu de la classe. De plus, ces activités
lui permettent d’aller à la découverte de soi, des autres et d’avoir par conséquent plus de
confiance pour parler spontanément.
Les activités de discussion donnent à l’apprenant l’occasion de réfléchir sur le sujet, les
problèmes et de justifier ses points de vue. Les activités narratives développent efficacement la
fluidité verbale et la créativité. L’enseignant peut demander à l’apprenant d’imaginer un récit
ou la fin d’un récit selon les indications ou les images.
1.2.4 Enseignement de l’expression orale dans des méthodes / approches pédagogiques
Travailler dans le domaine de la didactique des langues étrangères, nous nous
intéressons à l’évolution de l’enseignement des langues. Il y a des méthodes ou des approches,
qui ont apparu, ont connu leur influence dans l’histoire et même aujourd’hui. Il y aurait des
méthodes qui apparaîtront et feront changer la façon d’enseignement des langues étrangères.

1.2.4.2 Dans la méthode directe
La méthode directe est fortement utilisée en Allemagne et en France vers la fin du
XIXe siècle et le début du XXe siècle. Elle est née en réaction à la méthode traditionnelle. Elle
s’est intéressée à l’aspect communicatif de la langue et c’est la première méthode qui prenne


13

réellement en charge l’aspect oral des langues vivantes, ce qui lui rend plus efficace que la
méthode traditionnelle.
L’objectif général de cette méthode est de faire parler la langue sans parler de la
langue, c’est – à – dire faire parler la langue par la répétition, l’imitation, pas par l’explication
des règles et des fonctions, puis d’amener l’apprenant à parler (par une méthode active et
globale, uniquement par la langue 2, à l’aide des gestes, des mimiques et de l’environnement),
à utiliser la langue pour communiquer (dans le sens d’expression orale). Dans cette méthode,
la traduction est rejetée.
La méthode directe développe toutes les quatres compétences, surtout l’expression
orale et elle cherche à mettre l’apprenant dans des situations réelles de communication.
En classe, la langue 1 n’est pas utilisée, on recours à la langue 2. C’est pourquoi, dans cette
méthode, l’enseignant joue un rôle primordial, surtout dans un premier temps où l’apprenant
ne connaît pas la langue 2. Pourtant, il laisse une certaine initiative à l’apprenant. Ce dernier
participe activement aux activités de la leçon en répondant aux questions de l’enseignant, en
posant des questions… L’interaction va de l’enseignant aux apprenants et à l’inverse mais elle
est presque toujours contrôlée par l’enseignant. L’interaction apprenants – apprenants est
pratiquement inexistante au début du cours de L2.
1.2.4.3 Dans la méthode audio – orale
La méthode audio – orale, d’origine américaine, a été développée au cours de la
Seconde Guerre mondiale, à la suite aux besoins de l’armée américaine de former rapidement
des gens parlant d’autres langues que l’anglais. C’est pouquoi, les leçons comportent des
dialogues en “langue courante” qu’il faut mémoriser et “sur-apprendre” avant de comprendre

moyen de dialogues élaborés en fonction d’une progresse décidée à l’avance.
Le but général visé de cette méthode est de comprendre et d’exprimer dans un français
familier, c’est – à – dire communiquer, surtout verbalement dans la langue de tous les jours.
Mais le non – verbal (gestes, mimiques, etc.) est pris explicitement en considération. Les
quatres habiletés sont développées mais il y a priorité de l’oral sur l’écrit.
En classe, il est fortement déconseillé d’utiliser la L1 mais de recourir aux
composantes non linguistiques, aux paraphrases, aux images, etc. Les différents types
d’exercices sont employés, surtout les exercices d’entraînement à l’écoute ou de narration


15

d’histoires et ils paraîssent efficaces. Dans la méthode SGAV, l’apprenant ne prend pas
souvent d’initiatives, il imite, transfome les énoncés qu’on lui présente. Il effectue les tâches
que l’enseignant lui demande. Pourtant, il est actif puisqu’il doit continuellement écouter,
répéter, comprendre, mémoriser et parler librement. L’enseignant contrôle toujours le
déroulement du cours. Et il est évident que l’interaction en salle de classe va souvent dans le
sens enseignants - apprenants

1.2.4.5 Approche communicative
Avec les méthodes traditionnelles, l’expression orale reste souvent limitée à
l’apprentissage par cœur et à la répétition de phrases figées qui, en général, ne permettent pas
aux apprenants de dialoguer de manière naturelle avec des locuteurs de la langue cible. Dans
les années 1970, en réaction à ces méthodes, des didacticiens ont élaboré l’approche
communicative, qui est aujourd’hui toujours d’actualité.
Dans l’approche communicative, la langue est conçue comme un instrument de
communication ou d’interaction sociale. Acquérir une langue étrangère consiste à faire
l’apprentissage d’un ensemble de compétences linguistiques, discursives et socioculturelles.
Dans cette perspective, l’expression orale est placée au cœur de l’enseignement de la
langue cible et l’entraînement à l’interaction verbale est un exercice introduit dès le


activités quotidiennes, ce qu’on aime ou pas, par de courtes séries d’expressions ou de
phrases non articulées.
B

1

Peut assez aisément mener à bien une description directe et non compliquée de

sujets variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de
points.
B

2

Peut méthodiquement développer une présentation ou une description

soulignant

les

points

importants

et

les

détails

jeux, les jeux de rôle, les simulations… sont privilégiés. Les apprenants ont beaucoup
d’occasions de pratiquer la L2.
Dans les méthodes traditionnelles, l’enseignant est le centre de la classe. Il détient le
savoir et distribue la parole. Il est le seul à poser des questions. Il joue toujours le rôle
d’émetteur alors que l’apprenant joue le rôle de

récepteur. L’apprenant était appelé

“l’enseigné”. Ce terme s’est utilisé au sens passif. De nos jours, selon les nouvelles approches
telle l’approche communicative, le rôle de l’enseignant et l’apprenant a changé. Actuellement,
l’enseignant a tendance à mettre l’accent sur la participation active des apprenants.
L’enseignant a une triple fonction :
- Fonction d’informateur : l’enseignant est celui qui
connaît la langue cible: il transmet donc un savoir sur l’objet à
enseigner.
- Fonction d’animateur : il est responsable de la gestion
des séances: exposer les consignes, donner ou reprendre la
parole, gérer les interactions entre les membres du groupe.
- Fonction d’évaluateur : il juge l’acceptabilité des
productions langagières de ses apprenants
Bref, un enseignant consciencieux doit adopter un rythme dynamique en variant les modalités
de travail individuel, à deux, à trois, en grand groupe de façon à éviter la monotonie et à faire
parler les apprenants. Quant à l’apprenant, il doit maîtriser les connaissances linguistiques, les
connaissances socio-culturelles et la stratégie de communication. L’apprenant devrait saisir
toute occasion pour communiquer en classe, participer de façon active et continuelle au cours.
Il devrait mobiliser toutes ses connaissances déjà acquises, toutes ses expériences de vie au
service de son projet parlé. Parallèlement, il doit partager des connaissances, des expériences,
des sentiments et des réactions avec les autres. Il n’hésite pas à étudier les difficultés avec les
autres. À partir des difficultés rencontrées, ils vont en trouver ensemble des solutions.
L’apprenant évalue les résultats obtenus et sa progression générale. Grâce aux contenus

Le locuteur est le sujet parlant qui produit des énoncés par opposition à celui qui
reçoit et y répond.

2

Kerbrat – Orechioni.C, Les interactions verbales, Tom I, Armand Colin (linguistique). Document téléchargé sur



19

-

L’interlocuteur, c’est le sujet parlant qui reçoit des énoncés par un locuteur ou qui
y répond3

Il faut tenir compte du statut des interlocuteurs dans la situation de communication (un
supérieur, un égal ou un subordonné) car cela amène à choisir les différents énoncés pour
réaliser les mêmes actes. (Par exemple: pour saluer quelqu’un, on peut choisir entre: Bonjour
Monsieur, Monsieur ou Salut selon son statut).
Dans les interactions verbales, le rôle des règles conversationnelles est très important
car « les conversations sont des rituels sociaux ». Elles permettent tout d’abord la gestion de
l’alternance des prises de parole, c’est – à – dire deux locuteurs (ou plus) parlent
alternativement. Mais pour qu’il y ait échange communicatif, ce n’est pas suffisant, il faut que
les locuteurs se parlent, qu’ils soient tous les deux “engagés” dans l’échange. Ensuite, des
règles réagissent l’organisation structurale des interactions verbales et permettent la mise en
séquences des échanges et des interventions. Enfin, elles déterminent la construction de la
relation interpersonnelle et qui sont en partie liées avec le système de la politesse en vigueur.
1.2.4.5.2 Communication réelle
Avec l’approche communicative, on admet généralement aujourd’hui que l’objectif


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